On la connaissait dans le registre rock et en anglais, aujourd’hui elle revient avec de l’électro et en français. Pour un changement radical, c’en est un. Izia n’a pas perdu de sa voix mais celle-ci a beaucoup moins d’impact que dans ses précédents albums rock. La chanteuse a laissé tomber les rythmes de guitare déchaînés pour une pop électro planante, parfois presque dissonante, qui rappelle par moments Daft Punk ou Christine and the Queens.

 

  Choix personnel qui montre son évolution ou choix commercial pour s’adapter à la demande ? On ne le saura jamais mais ce qui est certain, c’est que l’album décevra très certainement les fans de la chanteuse. Ça s’écoute mais ce n’est plus du Izia. Avec La vague, elle perd tout ce qui la distinguait des artistes français de nos jours ; sa patte, sa marque de fabrique qui l’a faite connaître, ont disparues.