top of page

05 juin 2016

DEMOLITION

De Jean-Marc Vallée   Drame   1h41

Comme à son habitude, Jake Gyllenhaal livre une très belle performance et prouve une fois de plus que sa palette de jeu est sans limite. Malheureusement le scénario ne va pas dans son sens et fait couler le film petit à petit. Rien n’est crédible : ni l’absence d’émotion du personnage principal après la mort de sa femme, ni sa rencontre tarabiscotée avec une employée d’une entreprise de distributeurs, pas même le délire destructeur qu’il se tape ensuite. Malgré les efforts de l’acteur, on s’attache difficilement à ce personnage principal qui montre au mieux sa sensibilité quasi-inexistante, au pire sa totale immaturité et son inconscience puérile.

 

Côté mise en scène aussi ça pêche : le film est très inégal dans sa narration et dans ses effets visuels ; des scènes très réalistes s’alternent avec des délires inattendus. Aucune unité donc, et un capharnaüm visuel ponctué de temps morts.

 

Une des seules choses qui sauvent le film en plus de Jake Gyllenhaal, c’est le second rôle Judah Lewis, qui joue le fils de Karen. Drôle et attachant, c’est un personnage intriguant qui relève l’intrigue dès sa première apparition.

bottom of page