Après s’être essayé au cinéma comme son frère Niels, le benjamin de la fratrie Schneider sort un premier album à la fois doux et rocailleux, à l’image de sa gueule d’ange. Bien que respectant les codes du genre, le jeune Franco-canadien impose déjà son style grâce à une instrumentation soignée, une voix cristalline et des mélodies tantôt mélancoliques tantôt psychédéliques. Ses influences sixties intemporelles (John Lennon, Bob Dylan) se mêlent à des sonorités plus modernes qui rappellent l’électricité d’Oasis ou la fragilité de Cocoon. Un beau mélange pour un résultat pop folk élégant et revigorant.